- Les entreprises qui ont l’obligation d’appartenir à un ordre ou dont la réglementation professionnelle est complexe ont une pérennité sensiblement plus élevée que l’ensemble des entreprises de la région. Celles qui nécessitent la maîtrise d’un métier technique sanctionné par un diplôme professionnel sont également plus nombreuses à poursuivre leur activité au-delà du troisième anniversaire (59%).
- Un niveau de diplôme élevé ou de nature professionnelle donne au créateur une meilleure maîtrise de son activité. A contrario, les nouveaux chefs d‘entreprise, sans activité professionnelle ou au chômage de longue durée avant leur création, sont souvent en décalage avec la sphère économique dans laquelle ils évoluent et connaissent statistiquement une pérennité moins favorable (54% à 56%) que les personnes qui étaient en activité (61%).
- Plus les capitaux investis sont importants, plus la pérennité est élevée, variant de 43% pour les entreprises qui disposaient de moins de 1524 à 75% pour celles dont l’investissement de départ était d’au moins 76000 . Par ailleurs, le fait d’employer des salariés au démarrage de l’activité est plus propice à sa pérennité : 61% contre 56% pour celles qui n’ont pas d’effectif salarié.
Mais ces indicateurs renvoient à la préparation minutieuse des projets ambitieux, alors qu’elle est moins travaillée pour les projets plus modestes. Les nouveaux dirigeants ont su faire aboutir leurs ambitions de développement car ils ont intégré les règles essentielles de la gestion pragmatique de l’entreprise.
- Le bénéfice d’une aide ou d’un appui public est un atout. Le filtre de la banque comme celui de l’accès à une aide publique obligent à élaborer des plans d’affaires pour accéder à ces modes de financement. Avoir été aidé pour la mise en place du projet conduit à un meilleur taux de pérennité (62%). Notons que l’intervention d’un organisme de soutien à la création porte ce taux à 77%
Encore une raison de rejoindre le CCE
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